Race : Louve garou
Nom : Melbur
Prénom : Tania
Age: 23 ans
Nationalité: Européenne (Française)
Groupe sanguin: 0 négatif
Description physique :
Toujours cette sempiternelle question. Ma mémoire flanche, et à vrai dire vous m’avez en face de vous. Vous êtes pas capable de juger par vous-même la marchandise ? Non ? Bah c’est bien triste ma petite dame ! Allons bon, soyons fous je m’en vais faire mon autoportrait. Attention, rien ne dit que tout sera entièrement vrai ! Après tout …. Vous l’aurez cherché … Donc me voilà, Druuna, 21 ans, fraiche comme un gardon et fringué comme un sac ! Si si, j’vous jure ça fait un effet bœuf, mais bon, pas le choix hein ! Donc esthétiquement parlant bin je suis quasiment toujours habillée d’un vieux jean et d’un marcel un peu limite question hygiène (et oui, sans soutien gorge madame, monsieur ! Je suis jeune, ça tiens encore tout seul alors j’en profite. Pis de toute manière ça me gratte ces conneries…. ). J'ai pas mal de piercing, j'aime ces conneries, ça fait délicieusement mal. Aux pieds, de bonnes vieilles chaussures, elles et moi on a fait la guerre et pas mal de chose dont j’me souviens même pas la moitié alors pas question de m’en séparer. Bon sinon, question aspect général, je laisse la place à Saan, il parle mieux que moi hein !
Excusez son comportement … Elle est un peu ... Ingérable, j’essaye de la tenir mais je n’y parviens pas toujours. Reprenons les choses dans l’ordre. L’aspect extérieur que je dégage ne définie en rien qui je suis réellement. Une fois décrottée je suis parfaitement humaine, de taille standard, de poids standard, je ne sors pas forcement de la masse. La seule chose qui trahit mon côté Lycan sont mes yeux. C’est assez difficile de se balader parmi les hommes avec un œil vert et un œil ambré. J’aurai pu porter des lentilles, mais ca ne tien jamais, et je n’ai pas les moyens d’en avoir. Alors je le cache derrière une longue mèche de cheveux. Ceux-ci sont légèrement dorés en temps normal, mais quand je peux j’essaye de changer de coupe, de couleur. J’aime le changement…. Volontaire ou pas ….
Description mentale :
Peut-on réellement parler de morale envers quelqu'un qui est la majorité du temps incapable de penser logiquement et comme tout le monde ? Mais vu qu'il faut se formater ainsi, formatons-nous. Je ne vous dresserai pas l'entier tableau de ma personne. Je suis trop complexe, trop obscure pour moi même pour pouvoir me définir en quelques mots simples.
Enfin soit. De manière générale j'ai parfois du mal à savoir qui je suis. Je suis floue pour moi même, je crois en fait ne pas avoir réellement conscience de ma personne. Comprenez par là que celle que je suis à cette heure ne sera pas celle que je serai en vous quittant. Peut-être même oublierai-je tout de vous jusqu'à votre nom. De manière générale cela ne me fais rien. Normal, je ne sais même pas que je vous ai rencontré. Bien entendu, le revers de la médaille est que j'ai du mal parfois à me souvenir mon passé, les choses que je dois retenir ... C'est assez soucieux et cela me force à vivre à l'écart. Dans des taudis, des endroits déserts. Je squatte parfois avec d'autres gens, mais dans ma tête tout deviens confus parfois, j'ai des pertes de connaissances et seul résulte une grande douleur. Le lendemain je ne sais pas où je suis, qui je suis, ce qu'est ce sang sur les murs et ces lambeaux de chair par terre.
Pensez vous que je sois folle ?
Profession : Barwoman
Histoire du personnage :
Pour cette partie j’emploierai le monde impersonnel. Je suis pas foutue de me souvenir moi-même, alors comment je pourrai vous raconter ça ? A tout à l’heure donc si vous êtes encore là...
… Comme beaucoup d'histoire, celle de Tania commence au commencement, j'ai nommé l'accouchement de sa jeune mère. Il se passa pour le mieux, comme beaucoup d'enfantements. Il n'y a rien de spécial à dire sur cet événement en particulier. Mais laissez moi vous situer les géniteurs dans cette histoire, ils sont un élément important pour comprendre le drame qui s'apprête à tisser peu à peu ses rets autour du frêle cou du nouveau-né. La mère de l'enfant - Sallys - est une humaine. Jusque là rien d'anormal. A ceci près que ses parents furent très tôt tués par des lycans, plus voraces, plus belliqueux. Plus avide de tant de chose dont Sallys faisait partie. Je vous passe les détails, les viols, les violences, les années enchainées. Ce malheur est commun a beaucoup certes, mais parmi eux se tapissait un homme qui prit plus de plaisir à détruire et briser la jeune femme. Elle devait avoir dans les douze ans lorsque les années de servitude et d'avilissement envers cet homme portèrent leur fruits sous la forme de ces bébés qui viennent de voir le jour.
Oh ne gémissez pas trop vite sur le sort de ces enfants, le meilleurs reste à venir. Ou le pire... Selon votre point de vue ...
Sallys mis au monde deux nouveaux nés. Une petite fille bien portante et hirsute, déja forte et vagissante : elle fut nommée Tania, celle aux yeux verrons. Le second enfant en revanche était frêle et fragile, il ne poussa pas de cri, il ne devait jamais en pousser de toute sa vie. Ce petit bonhomme fut nommé Saan. Maintenant, posez vous cette simple question : que va devenir cette enfant à peine pubère, arrivée trop tôt au rôle de mère et encombré de ces deux marmots ? Le plus sage serait de les tuer, de se tuer aussi pourquoi pas. Car pensez vous sincèrement que tout le macabre trin-trin de sa vie va s'arrêter sous prétexte qu'elle a enfanter ? Oh non, loin de là. Si la majorité de ses geôlier s'étaient désintéressés d'elle, le père des deux bambins lui, n'en trouva sa vigueur que décuplé et se fit une joie de féliciter la mère à sa manière.
A ce stade, on imagine sans peine que pour être capable de s'attaquer à une fille de 12ans, des nourrissons n'allaient pas le rebuter. Et bien messiers, dames, vous venez de mettre dans le mille. A ceci près que par quelque étrange et inexplicable miracle, Sallys parvint à toujours porter Tania loin des mains de ce tyran. Oh certes, sous ce lit constamment secoué, elle ne fut pas privé du son des sévices divers et variés. Mais soyez attentifs, nous en venons au moment clé. celui qui décida du reste de la vie de la petite louve.
Âgée de quatre ans, Tania avait passé sa vie cachée entre deux couvertures sous ce lit rempli d'odeurs suspectes et de choses étranges. Sa vie se résumait à la pénombre, au silence, aux gémissements, aux pleurs de sa mères, aux suppliques, à cette voix rauque et qu'elle apprit à détester sans savoir pourquoi. Un jour elle sembla en avoir marre, elle poussa un gémissement, un pleur d'enfant, elle avait fait, elle voulait sortir. L'homme l'entendit, gronda contre sa mère, bruits de lutte, cris, sanglots. Bruits mat et mou sur le sol. L'enfant tourne sa petite tête, voit à travers ses pleurs le petit corps de son frère échoué sur le sol, sa petite main tendue vers elle. Lui qu'on entendait jamais, lui qu'elle connaissait dans ses tripes sans l'avoir réellement vu. Saan. Mais pas le temps de se saisir de lui, déjà une gueule féroce et puante le saisit entre ses crocs, le broie, le coupe en deux aussi facilement que s'il était une poupée de chiffon. Et ça sans un bruit, à peine celui du sang qui vient tâcher le visage de Tania. Puis la bête renverse le lit, l'attaque.
Choc. Mutisme. Enfermement. Petite mort. Les mots ne sont pas suffisant. Le reste sombre dans un trou noir. Plus rien ne compte. Plus rien n'est rien. Même cette mère qui un jour, une année perdue au hasard dans le temps, la saisie par la main, l'emmène au loin. Encore du noir, toujours. Comment se construire ? Sallys tente de sortir sa fille de ce carcan, lui apprend à survivre dehors, à survivre tout court à cette bête qui vous possède, à se cacher, à parler même si elle ne prononça jamais un mot. Et un jour, cette mère trop faible pour continuer, cette petite chose qui vous regarde et vous dit de la manger, que c'est le seul espoir. Dévorer ce corps frêle comme l'était Saan. Comme un pantin l'enfant regarde cette mère, cette chrysalide dont elle est sortie, ne comprend pas. La pleine lune arrive, la conscience partielle aussi. Les souvenirs remontent, la haine afflue, avide, prédatrice, demandant son dû. La transformation fait mal, déchire les chair, s'empare de vous, vous fait enfuir la gueule dans ce ventre dont on est issu pour se rassasier.
A nouveau ces noirs, mais seule Tania ne l'est pas, Saan est là, Saan lui parle, la cajole et la réconforte, il est elle et elle est lui. Ensemble ils peuvent affronter le monde. Non Saan n'a jamais péri, dévoré par ce chronos implacable.... Rien n'est réel, rien que elle .... et Saan .... Son Saan ....